Pierre Chemete, à Beijing
L’entreprise chinoise présente au Cameroun entend couvrir d’autres marchés sur le continent africain, tout en continuant à consolider sa position de monopole dans certains pays africains, y compris le Cameroun.
En visite d’études dans la muncipalité de Xiamen, située dans la province chinoise de Fujian au sudest de l’Empire du Milieu, les journalistes africains et latino-américains ont été imprégnés du process de fabrication des unités de production installées dans cette ville montagneuse et bordée d’îles, y compris celles de Taiwan.
Au rang de celles- ci, King Long, une entreprise chinoise spécialisée entre autres dans la fabrication des bus. En trente ans d’existence, elle a fabriqué plus de 500 000 bus de moyenne et grande taille, dont plus de 120 000 ont été envoyés à l’étranger, plus précisément dans 14 pays. En 2021, elle a atteint 59 285 milliards de yuans, ce qui lui a permis d’être classée parmi les grandes marques chinoises de l’industrie au- tomobile, selon les données fournies dans les documents consultés. Sa capacité annuelle de production est de 20 000 unités. C’est à partir de l’an 2000 qu’elle a commencé à explorer le marché étranger, avec en premier lieu le marché européen.
King Long dispose de quatre usines dans toute la Chine dont trois dans la commune de Xiamen. En terme d’emplois, cette unité a généré 5000 emplois directs. Le directeur commercial pour l’Afrique de cette multinationale chinoise s’est confiée à CBT en marge de la visite d’études des journalistes dans le cadre du programme China Internatinal Communication Centre (CIPCC). Dans les lignes qui suivent, Michel Mao donne les clés de positionnement de l’entreprise sur le continent africain. Avec un zoom sur le cas camerounais.
